Les proches

en construction

Changement dans la dynamique après la psychose

hypervigilence, hyperprotection (diminution du niveau de confiance en l'autre). ou tout le contraire, intolérant, une police à domicile...

Dévie naturellement à une approche négative

beaucoup de non dit, d'incompris, préjugé ==> + stigma ++ stress ++ psychose


L'impact sur les proches

Les saines relations humaines sont basées sur la confiance mutuelle. La psychose, se manifestant le plus souvent par la méfiance chez la personne atteinte, interfère donc au cœur même des relations humaines. L'impact de la psychose n'est pas négligeable et il est très difficile de quantifier ou anticiper ses effets. Ceux-ci sont souvent multipliés du fait que la méfiance engendre souvent multitudes d'émotions négatives dont la méfiance même. Eh oui... l'entourage de la personne devient sensible, donc "méfiant", que la personne souffrant de psychose soit méfiante à son égard! S'ensuit un cercle vicieux bien compliqué à s'en extraire... D'autres émotions se mettent de la partie:

La méfiance inhérente au thème de la psychose complique donc énormément les relations interpersonnelles, au maintien du soutien de l'entourage et à l'accès aux soins. La principale solution est de bien comprendre le symptôme et ses impacts. Il est ensuite indispensable de trouver le moyen de surpasser/accepter les émotions négatives associés sinon de les contourner, de se pratiquer à voir le bon côté des choses (sublimer), à pratiquer le "lâcher prise", à s'entraider (groupes de soutien), à se donner le temps pour se ressourcer afin de trouver une certaine sérénité dans ce qui ressemble souvent à un interminable chaos émotionnel.   

 

The central importance of human relationships to the recovery process in all its phases cannot be overemphasised. This involves kin and non-kin relationships, as well as psychotherapeutic relationships with health professionals. Psychotic illness puts social and professional relationships under great strain and many of these are likely to be damaged or lost over time if preventive action is not taken. (...)

Such intervention is difficult to carry out directly, and includes a range of community development strategies, such as community education and self-help, teaching techniques of stigma management, and often minimising or avoiding contact with much of the social network during acute or florid phases of illness. (p12)

McGorry, P. D. (1992). The concept of recovery and secondary prevention in psychotic disorders. Aust N Z J Psychiatry, 26(1), 3-17.