Relation de confiance
Indispensable... sinon faisons du théatre et non pas de la médecine
À établir dès le début de la relation thérapeutique, la base de toute la suite des soins
Premier contact, première impression...
Si la fiabilité renforce un climat de confiance, le mensonge attise la méfiance. Ainsi, il est primordial que la personne sente qu'il peut se confier librement au clinicien sans que celui-ci le juge, le critique, ou pire, s'évise. La rencontre patient-clinicien serait alors inutile, même délétère car un cercle vicieux menant à une méfiance mutuelle ne ferait que croitre. Dès le départ de la relation thérapeutique, il est donc indispensable d'inspirer confiance, de prouver au patient qu'on est présent pour lui, d'indiquer explicitement que si la personne doit partager son plus profond intinme à quelqu'un, cela devrait être au clinicien car la relation est professionnelle:
pas de critique, jugement
confidentialité assurée - sinon le clinicien est dans le tort
les expériences inhabituelles, les pensées agressives ne sont jamais automatiquement réprimées, l'idée est d'aider la personne à comprendre, faire preuve de compassion, offrir du support, permettre à la personne de se confier davantage et de se librérer d'un fardeau trop difficile à porter seul. Souvent les pensées et les expériences que la personne trouve très inhabituelles sont normalisées - voire banalisées - par le professionnel qui, par le fait, soulage la personne de ce que ce dernier croyait être affreux ou honteux et qu'il devait être gardé secret à jamais. Libérer la personne de telles pensées lui est donc d'un grand secours, elle ne devrait plus autant ruminer - c'est-à-dire penser et repenser à des problèmes non résolus.
savoir que le clinicien sera présent inconditionnellement peut importe ce qu'elle dévoilera, que ses idées soient noirs ou suicidaires/hétéroagressif
La personne devrait être convaincu que la confidentialité qu'il a droit dans cette "relation professionnelle" est aussi sérieuse que des fichiers top secret du gouvernement, le dossier médical d'une clinique de maladie transmise sexuellement...
Maintenir la relation de confiance malgré les contrariétés
À propos de la Rx: je veux, mais il ne veut pas. Il veut mais je ne veux pas…
Rythme du traitement
Continuer à faire de la psychoéducation à un rythme qui n’effrait pas le patient ou ne le rebute (dim la résistance)
Approche bienveillante, avenante, pas simplement redonner la responsabilité sur la personne
Pour gagner la confiance, il faut que ca fasse du sens
Il semble sensible à notre psychoEd car sense et non paternatiste
Bienveillance et avenance: Esperons que la personne va s’approprier les conseils… Pas: je peux l'aider seulement s'il veut s'aider... la prémisse n'est pas bonne car la personne ne sais pas qu'il a besoin d'aide
Continuons à faire de la psychoED de facon stratégique pour le rejoindre sans perdre notre crédibilité
Enseigner la personne à prendre des responsabilité pour elle meme:
Esperons que la personne va s’approprier Ses propres conseils pour la santé… (tu deviens ton propre MD) === un peu comme dans les études: s’approprié ses études pour son proper avenir